L’Alliance Animale Suisse (AAS) avec le soutien d’une quinzaine d’organisations de protection des animaux annonce le lancement le 28 juin 2022 de deux initiatives populaires fédérales contre l’importation de foie gras et de fourrures provenant d’animaux maltraités.
Engagez-vous pour aider à la récolte des signatures !
100’000 signatures doivent être récoltées dans un délai de 18 mois. Engagez-vous pour faire de cette campagne un succès !
Vous pouvez indiquer vos disponibilités et souhaits (recevoir des listes de signatures, participer à des récoltes de signatures avec un groupe local, etc.) en remplissant le formulaire sur la page https://alliance-animale.ch/initiative-fourrure-foie-gras/
Les sites internet de campagnes seront consultables dès le 28 juin 2022. La conférence de presse annonçant le lancement des initiatives aura lieu à Berne le 29 juin.
Pourquoi lancer ces initiatives ?
Notre législation interdit les mauvais traitements envers les animaux lorsque ceux-ci peuvent être évités. Nos éleveurs et producteurs risquent des sanctions pénales et amendes en cas de violation des dispositions légales. Pourtant, notre pays autorise chaque année l’importation de produits dont le mode de production est strictement interdit en Suisse.
Cela concerne par exemple l’importation annuelle de 350 tonnes de fourrures, soit environ 1,5 millions d’animaux tués uniquement pour le marché suisse. Plus de la moitié de ces fourrures proviennent de Chine, où les terribles conditions de détention et d’abattage des animaux, parfois dépecés encore vivants, sont régulièrement dénoncées
Cela concerne également les 200’000 kg de foie gras que nous importons annuellement, bien que le gavage des oies et canards soit considéré comme de la cruauté envers les animaux et interdit en Suisse depuis plus de 40 ans. Chaque année, ce sont ainsi 400’000 canards et 12’000 oies qui sont gavés et tués afin de répondre spécifiquement à la demande de notre pays.
Nous votons des lois qui interdisent la cruauté envers les animaux. Mais nous acceptons cette cruauté si elle est produite à l’étranger. N’est-ce pas hypocrite ? Oui, et il est temps d’y mettre un terme !